Crise du 737 MAX, arrêter le massacre pour ne pas mettre en péril l’A320neoImprimer

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Délocaliser notre activité française dans des usines chinoises… fermées pour coronavirus ! Telle est la stratégie actuelle mise en place par SAFRAN pour « préserver la santé financière du Groupe ».

Alors que depuis plusieurs jours, la Chine est durement touchée par l’épidémie de coronavirus, alors que Boeing annonce dans quelques semaines un vol de certification du 737 MAX, SAFRAN maintient sa volonté de délester nos sites français en externalisant de l’activité du Creusot vers Suzhou. Le site bourguignon, en pleine montée en cadence, est un acteur essentiel du moteur LEAP-1A équipant les avions A320neo d’Airbus alors que nos collègues de Suzhou sont en sous-charge sur le moteur LEAP-1B monté sur le 737 MAX.

Une adaptation de charge risquée pour les élus FO qui mettent en avant que la robustesse des gammes de production n’est pas encore atteinte. Et FO de proposer un autre scénario : sécuriser cette montée en cadence en investissant massivement sur le territoire français, en développant l’emploi et en maintenant la charge dans nos usines. Et de souligner que les premières mesures mises en place à Safran Aircraft Engines entraînent tension et découragement du personnel, mal-être en voyant partir les CDD et intérimaires et inégalité de traitement sur les nouveaux rythmes de travail. Pour FO, il est urgent de « faire machine arrière sur l’externalisation du LEAP-1A si la direction veut réussir ce programme ! ».

Lire le tract FO :

 

creusot-01-2020

 

 

 

 

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