Ce mercredi, les directions des sociétés du Groupe SAFRAN annoncent la suspension des activités des établissements en France jusqu’à lundi 23 mars 2020. Les salariés doivent rester chez eux. SAFRAN va recourir à l’activité partielle et garantit le maintien à 100 % de la rémunération pendant ces jours d’arrêts.
La direction générale a annoncé aux organisations syndicales représentatives vouloir désinfecter les sites en France afin de rouvrir lundi dans les conditions sanitaires les meilleures pour le personnel.
Dans le même temps, les établissements devraient être approvisionnés en gel hydroalcoolique, en masques et en thermomètres.
De plus, la Direction a indiqué qu’elle entendait maintenir les « activités essentielles à chaque entreprise », citant notamment les opérations liées à la souveraineté de l’Etat mais aussi les activités nécessaires à la continuité de l’entreprise (celles essentielles pour les clients, pour l’accompagnement des fournisseurs ou encore la paie).
Depuis l’allocution du Président de la République lundi soir, la situation était tendue dans plusieurs établissements en France. Les salariés étant inquiets pour leur santé et en colère à la suite de décisions incompréhensibles face à la dangerosité et la propagation du coronavirus.
A Caudebec-lès-Elbeuf, Gennevilliers, Florange, Besançon, Le Creusot, sous l’impulsion de FO, ou encore à Bidos, les salariés n’ont pas hésité à cesser le travail jugeant insuffisantes ou inadaptées les mesures de prévention et d’hygiène mises en place et que toutes les conditions n’étaient pas réunies pour assurer leur sécurité.
FO a indiqué être satisfaite de la décision prise par la direction générale de suspendre les activités afin de garantir la santé des salariés. Celle-ci doit rester la priorité absolue et plus vite ce virus sera enrayé, plus vite on pourra travailler à la relance de notre société. Et l’on sait déjà que 3 jours de confinement ne seront pas suffisants face à la vague qui arrive…
FO revendique également que SAFRAN fasse un geste citoyen en offrant les protections individuelles aux personnels soignants qui en manquent et non pas pour générer du cash…
